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Historique :

Edifice semblant être un type unique dans la région, appelé maison à chemises. Il présente, sur trois faces, des murs extérieurs doublés d'un second mur de même épaisseur. L'intervalle entre les deux murs servait de couloir de circulation sur lequel ouvrait les deux chambres que comporte l'édifice à chaque étage. En cas d'attaque, les solives pouvaient être retirées et rendre l'accès difficile aux assaillants. Au 16e siècle, le mur est de la galerie a été orné de fresques illustrant l'oeuvre poétique de Henri Baude. Une tour d'escalier flanque l'ensemble à un angle. Les fenêtres sont à meneaux. L'édifice est construit sur un plan en L auquel s'ajoute les communs, la porterie et la chapelle, utilisée comme église paroissiale. Les travaux du 19e siècle, effectués par l'architecte Hode, ont remanié les façades, avec ajout de tourelles, machicoulis, échauguettes et pinacles. Ont échappé aux restructurations la galerie des cuisines, les tours de Riom et de la Prison. La galerie des cuisines, du 15e siècle, est ajourée d'arcades en plein cintre et dessert les pièces de service au sud-est de la cour. La cuisine conserve ses cheminées et ses voûtes d'époque. Le dernier étage de la tour de la Prison conserve un ancien oratoire voûté en coupole, décoré de peintures murales des 15e et 16e siècles. Le château conserve, au rez-de-chaussée, des pièces du 18e siècle ornées de lambris peints.

Classement monument historique :

Journée du Patrimoine 2013 :